La bonne santé du marché immobilier de l’ancien en France ne se ressent pas partout avec la même intensité. Saint-Étienne enregistre même des chiffres décevants si on les compare au dynamisme d’autres grandes villes françaises. Mais, ce manque d’attractivité permet cependant de laisser entrevoir de bonnes affaires.
2017 : année exceptionnelle ?
Si l’on regarde les chiffres de façon brute, 2017 a tout de l’année record. Tout d’abord, c’est celui du volume des ventes dans l’ancien qui a été largement dépassé au point d’approcher du million de transactions soit une hausse de plus de 15% par rapport à 2016 (845 000 ventes).
L’autre motif de satisfaction est celui de l’augmentation des prix (+7%) qui permet de faire définitivement oublier les années de stagnation du début de la décennie. Ces chiffres exceptionnels s’expliquent par une conjoncture économique favorable et des taux d’intérêts toujours attractifs.
Saint-Étienne à la traine ?
Ce bilan national cache bien évidemment des situations locales contrastées, à l’image de la ville de Saint-Étienne. Là où certaines autres grandes villes françaises comme Bordeaux ont vu leur prix augmenté de 12%, la préfecture de la Loire a connu une année de récession (-2,4%) à 890€/m². Elle reste cependant l’une des grandes villes permettant d’acquérir le plus facilement une grande surface à 155 m² pour une mensualité de 1 000 € sur 20 ans.
À titre de comparaison, pour le même investissement, le candidat acquéreur devra se contenter de 65 m² à Nantes ou encore de 50 m² à Lyon. C’est pourquoi, le marché reste dynamique à Saint-Étienne avec une hausse du volume de transaction oscillant entre 2,5 et 3%. La situation stéphanoise, sans connaitre une embellie exceptionnelle, reste contrastée, sans inquiéter outre mesure les acteurs du secteur.