Avec la reprise des concertations autour des modalités de certification des diagnostiqueurs immobiliers et les nombreux débats portant sur la fiabilité du DPE, on commence à découvrir les modifications qui devraient être apportées au Diagnostic de performance énergétique.
Une refonte indispensable !
Comme annoncé il y a quelques semaines par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, le DPE devrait subir une révision d’ici la fin de l’année 2018.
L’objectif est de mieux fiabiliser les résultats de cette expertise qui est souvent décriée par les associations de consommateurs.
Cet objectif est d’autant plus capital qu’un système de bonus/malus en fonction de la performance énergétique des logements pourrait bientôt voir le jour.
Les points d’amélioration
Si la réforme du régime de certification des diagnostiqueurs devrait conduire à renforcement des compétences et des contrôles, il ne s’agit pas de la seule évolution à attendre pour le DPE.
La question de sa simplification est en effet à l’étude, beaucoup d’acteurs souhaitant restreindre le nombre de classes énergétiques à trois au lieu de sept actuellement.
Une volonté d’harmoniser les logiciels de simulation émerge également. Plus récemment, une parlementaire a aussi ouvert le débat sur la possibilité qui pourrait être faite au propriétaire de choisir la méthode de calcul (méthodologie conventionnelle ou sur factures) afin de mieux préserver ses intérêts.